La recette de #TruAcademy et notre ingrédient secret

On s’est rendu compte qu’on vous parlait souvent de #TruAcademy mais qu’on ne vous avait jamais vraiment dit ce qu’il y avait. Vous savez à quel point on rêve de voir apparaître un jour une école de recrutement (on avait même réfléchi au programme du master recrutement idéal).

Rêver c’est bien, agir c’est mieux. On essaie donc à travers #TruAcademy de poser les premières pierres de cette grande école. À notre échelle et modestement (mais dans mes rêves les plus fous on ouvre un mégacampus).

Depuis un peu plus d’un an, #TruAcademy a vu passer un petit millier d’académistes (dont un peu plus de 600 qui y sont toujours). C’est d’ailleurs ce qui explique notre arrêt des formations présentielles : vue notre taille, nous serions incapables de former autant de personnes en si peu de temps.

Trêve de suspens : qu’avons-nous donc mis dans cette formation ?

Le sourcing

Ceux et celles qui nous ont connu depuis les débuts (et qui savent que quand on dit PG on ne parle pas de Procter et Gamble, ni de Jésus quand on dit JC), ne seront pas étonnés de nous voir commencer par le sourcing.

Le combat pour la revalorisation du sourcing est le cheval de bataille de Laurent depuis le début. Je l’ai moi-même connu via un article qui expliquait que le sourcing était l’avenir du recrutement. J’ai d’ailleurs découvert le mot sourcing en lisant Laurent. J’avais moi-même un blog qui s’appelait Les Sourceurs (dédicace aux puristes qui m’ont découvert à cette époque).

Bref, tout commence chez nous avec le sourcing. C’est pour cela que dans la première version de #TruAcademy il n’y avait quasiment que des modules de sourcing.

L’idée c’était de garder l’esprit de notre livre blanc : être capable de faire un contenu accessible même aux débutants complets.

On a donc mis les classiques leçons sur les opérateurs booléens, mais pas que. Au-delà de la technique, ce qui est intéressant dans le sourcing c’est de parvenir à structurer une méthode, une manière de pensée qui permettra d’inventer son propre chemin.


Car, contrairement à ce que l’on peut penser, le sourcing est une discipline extrêmement créative. Mais pour pouvoir déployer cette créativité il faut d’abord maîtriser parfaitement la technique, sans quoi c’est elle qui nous maîtrise.

C’est d’ailleurs le grand drame du sourcing : la plupart des gens sont effrayés ou submergés par la dimension technique du sourcing. Ils finissent alors logiquement par penser que le sourcing est une discipline ennuyeuse. Un peu comme quand on commence à apprendre à conduire. Vous vous rappelez de vos débuts ? Quand vous deviez réfléchir pour changer les vitesses ? À ce moment-là il est probable que vous ne compreniez pas comment la conduite pouvait être un plaisir pour certains.

La mise sur les rails

Je me rappelle, quand Laurent m’a proposé de rejoindre Link Humans, je me suis demandé ce que je pouvais bien apporter. À l’époque on avait un programme de formation qui s’appelait « niveau 1 » et un programme qui s’appelait «niveau 2 ». J’étais persuadé que Link Humans vendait 95% de niveau 2 et 5% de niveau 1. Car le niveau 1 c’est une moitié de la journée à reprendre les bases, créer un profil LinkedIn, etc.

Et au final…en deux ans, je n’ai jamais dispensé la formation niveau 2. En fait, la plus grosse erreur des passionnés d’un sujet, c’est de croire que tout le monde est à leur niveau. L’évidence est le danger le plus redoutable du formateur : c’est ce qu’on ne sait plus expliquer parce que justement ça nous semble évident.

Je pense que c’est le plus grand secret que j’ai découvert sur ce métier de formateur au sourcing. Ou plutôt que Laurent m’a fait découvrir. Car la première fois que j’ai fait une formation sourcing, j’ai fait exactement cette erreur. C’est probablement l’ingrédient secret de Link Humans : la capacité à repartir de l’évidence. J’ai vu beaucoup de concurrents brillants faire cette erreur. Et quand vous parlez avec les participants ils vous disent « c’était bien sur le coup mais on a pas réussi à le refaire ». C’est un autre danger de la formation. Mon professeur de mathématiques répétaient toujours : « il y a un gouffre entre comprendre ce que le prof fait au tableau et être capable de le refaire tout seul ».

C’est ce qui différencie notre contenu payant de notre contenu gratuit. Souvent, de l’extérieur, les gens pensent qu’on cache des recettes secrètes de niveau avancé dans notre contenu payant et qu’on ne vous donne que le niveau basique dans les articles gratuits. En réalité c’est exactement l’inverse. Dans les articles il manque énormément de basiques. Alors que le contenu avancé est d’abord créé sous forme d’article gratuit avant de devenir éventuellement une vidéo #TruAcademy.

Et, le plus marrant, c’est qu’on ne me croit pas en général quand je le dis. Les recruteurs qui lisent et appliquent nos articles ne me croient jamais quand j’explique qu’en formation payante je dispense un contenu plus basique et non pas plus avancé (Paul, Marion, Fiona, vous vous reconnaîtrez ^^). Les recruteurs pour qui LinkedIn est une évidence ne me croient pas quand je leur explique que dans une salle classique en présentiel, j’avais minimum 30% de participants qui n’avaient pas du tout de compte LinkedIn ou Viadeo.

Or, produire de l’évidence est tout sauf évident. On en apprend nous-mêmes tous les jours. Mais c’est grosso modo le rôle de la partie Profil et Marketing du RH.

C’est également l’idée que Laurent avait en tête quand il a produit le contenu « Outils » où il revient sur les outils les plus célèbres du marché pour en montrer le fonctionnement.

 

L’élargissement

Une fois que les bases étaient solidifiées, la suite logique a été d’élargir notre horizon aux autres disciplines du recrutement. La spécificité de ces modules c’est que l’on sort de notre zone de confort. Il faut donc se faire former par d’autres personnes. Par exemple, les modules sur les entretiens n’ont été possible que parce que Jean-Baptiste Audrerie m’a transmis ses connaissances sur le sujet.

Ceux qui arrivent

Nous sommes encore dans ce processus d’élargissement. Jean-Marie Caillaud nous a par exemple formé sur la relation avec les opérationnels et les comptes-rendus d’entretien.

Je me suis également inspiré d’experts dans des disciplines externes comme le marketing, le copywriting, l’ingénierie sociale, la gestion du temps et l’emailing pour vous préparer également des modules. Vous avez d’ailleurs pu en avoir un avant-goût dans les Saveurs du Recrutement.

C’est donc un véritable travail de R&D dans lequel on s’engage. Ça nous oblige à ne pas nous reposer sur nos lauriers et nos acquis et à apprendre de nouvelles choses.

Dans le même temps, nous nous sommes rendus compte que #TruAcademy manquait de quelque chose que l’on fait pourtant systématiquement en conférence : la prise de hauteur. C’est à dire du contenu inspirant et inspiré, plutôt que seulement du contenu technique. On vous prépare ça !

Enfin, nous avons du pain sur la planche avec la grande mise à jour de LinkedIn. La tâche va être compliquée. Car, non seulement la mise à jour est très importante, mais en plus elle n’est pas déployée en même temps chez tout le monde. Et LinkedIn ne semble pas décidé à communiquer clairement sur le sujet. Il va donc falloir un peu improviser pour gérer cette transition. Faut-il faire cohabiter les deux contenus sur #TruAcademy, de l même manière que cohabitent les deux versions de LinkedIn ?

Qu’est-ce que vous verriez ?

Que vous ayez ou non l’intention d’appeler Marion pour vous abonner à #TruAcademy, n’hésitez pas à me donner votr avis sur ce programme.

 

 

Surtout si vous avez une idée de contenu à laquelle nous n’avons pas pensé et qui vous semble intéressante. Partagez-la en commentaire ! La boîte à idée est ouverte :D.